
Pénurie d'eau au Canada
Cette année, le Québec et d’autres régions canadiennes font face à une sécheresse persistante qui frappe durement les fermes. Les puits s’assèchent, les récoltes souffrent, et les éleveurs peinent à abreuver leurs animaux. C’est un rappel brutal des impacts du climat sur notre agriculture, menaçant la sécurité alimentaire. Mais des innovations agtech pourraient changer la donne.
Enjeux agricoles
- Irrigation des champs : Avec les rivières à sec, beaucoup d’agriculteurs abandonnent l’arrosage de parcelles entières, ce qui réduit les rendements de cultures comme les légumes et les grains.
- Pénurie de foin : Le manque d’eau limite la production de fourrage, forçant les éleveurs à acheter plus d’aliments, ce qui gonfle les coûts et menace les troupeaux.
- Abreuvement du bétail : Des fermes doivent faire livrer de l’eau par camion ou creuser de nouveaux puits, comme ce producteur de veaux qui a dépensé 38 000 $ pour un second puits dans l’Est du Québec.

- Stress hydrique : Les plantes poussent moins bien, avec une qualité moindre, augmentant les risques de famine locale si ça continue.
Analyse
Les rendements des cultures sont réduits à cause du stress hydrique, qui freine la croissance et abîme la qualité des grains et légumes. Le manque de fourrage crée une crise pour l’élevage, avec moins d’ensilage et plus de dépenses en aliments. Par exemple, dans la Montérégie, des fermiers se lavent chez les voisins pour économiser l’eau pour leurs vaches. L’abreuvement du bétail est menacé, obligeant à des coûts élevés comme des camions-citernes. Des mesures comme la conservation des sols, l’irrigation efficiente et des aides comme Prime-Vert du MAPAQ pourraient atténuer ça rapidement. En regardant vers l’avenir, l’agtech offre des outils pour une agriculture plus résiliente face au climat.